je me souviens

des carambars à 5 cts de francs, des ordinateurs sans disque dur, d'avoir appris une scène du Malade Imaginaire en compagnie d' Alexandra, juchées sur le toît de sa maison à Queens, l'époque où les faxs n'existaient pas, le générique de l'Ile Aux Enfants.

dimanche, mai 27, 2007

un cadeau dont on se passerait

Le C.E de ma boite ayant décidé d'organiser sa fête annuel le jour mon anniversaire, j'ai réussi à y trainer Ptipilou et ai réussi à lui faire comprendre qu'il était attendu qu'il fasse en sorte qu'on me chante "joyeux anniversaire". Ses collègues y ont mis l'enthousiasme attendu, le DJ a fait une annonce, tout allait bien. Le stagiaire de son service - très mignon, bien dix ans de moins que moi, mais ça il ne le sait peut etre pas, et...accompagné de sa copine - a même un peu flirté avec moi en présence de Ptipilou. C'était parfait. Sauf que nous sommes rentrés vers 2h du mat, pour partir le lendemain en normandie. Départ prévu: entre 6h et 10h. Départ réel: 11H45. Arrivés à destination: à 17h avec en plus mal de gorge qui au cours du week end de 4 jours a dégénéré en angine au point que nous nous sommes retrouvés à traverser le Cotentin pour trouver un toubib et surtout une pharmacie de garde dimanche. Antibio, cortisone, sirop, comprimés...et arrêt maladie. Pendant trois jours j'ai été pratiquement sans voix. Terrible pour une bavarde comme moi. Le lundi, j'avais une mission où j'allais devoir parler, ce qui allait être dur. Finalement, j'ai décidé d'y aller, notamment en raison de l'impact sur ma prime mensuelle. Ca a été dur, surtout que nous sommes rentrés en un temps record du Cotentin - 4 heures - mais à minuit tout de même. Le temps que je me connecte à ma messagerie pour répondre un mail bien senti à un collègue ennemi parano qui me cherche noise mais c'est une autre histoire, il était une heure du matin et Ptipilou frissonnait au lit avec 39°. J'ai passé toute la nuit à me réveiller, me demander si j'allais aller travailler, si Ptipilou devait aller chez le toubib. Finalement je me suis occupée de trouver la carte de sa mutuelle, l'adresse de notre médecin à l'autre bout de PAris, de fil en aiguille, il était tard, et j'étais stressée à l'idée d'avoir raté le train de 8h27 pour Marly le Roi, j'allais devoir attendre celui de 8h42. Je monte donc dans le train de 8h42 qui passe Argentières, Pont Cardinet, Colombes... et tout d'un coup, le doute: ai-je pris le bon train ? En fait, non, je m'étais mélangé les pinceaux entre deux clients et filais vers le nord. J'ai dû prendre retourner à mon point de départ St Lazare, prendre un train pour st cloud, et de là un taxi, qui, le temps de l'attendre et qu'il se perde dans Marly m'a déposée chez le client plus tard que si j'avais attendu le train. Et le lendemain, train de 7h pour St Etienne. Au moment où j'allais partir, Ptipilou a mal à la gorge. Je cherche les comprimés d'Oropivalone dans mon vanity case pour les partager avec lui, je vérifie que j'ai bien les antibiotiques, le chargeur du téléphone portable, l'ordinateur portable et sa batterie, le billet de train, la carte bleue... Je fais mon petit calinou à Ptipilou et file. Arrivée Gare de Lyon, je réalise que j'ai laissé le vanity à la maison. J'en suis quitte pour racheter affaires de toilette. P, un collègue m'apporte un chargeur le lendemain. Ptipilou en arrêt maladie me propose de se rendre au bureau apporter mon vanity à P. Franchement, ça m'aurait arrangée pour les antibiotiques mais il est malade lui aussi, je refuse. Et aujourd'hui, j'ai toujours mal à l'oreille.

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