je me souviens

des carambars à 5 cts de francs, des ordinateurs sans disque dur, d'avoir appris une scène du Malade Imaginaire en compagnie d' Alexandra, juchées sur le toît de sa maison à Queens, l'époque où les faxs n'existaient pas, le générique de l'Ile Aux Enfants.

lundi, février 27, 2006

société d'abondance

Il y a 15 jours, j'offre de mignonnes petites barettes à ma nièce Isaure - 2 ans et demi -.
-Ca pique me dit-elle en refusant catégoriquement de les mettre. Ce qu'elle veut c'est un chouchou car elle a perdu le sien. Samedi donc, je lui offre un petit sac à main en plastique transparent contenant un assortiment de chouchous et élastiques à cheveux.
- c'est quoi ?
- un sac avec des chouchous, regarde !
- c'est joli
- c'est pour toi, tu les veux ?
- non, j'en ai déjà.
-Bon, et tu sais qui te les a achetés ?
- c'est PtiPilou !(PtiPilou est mon mari; mes nièces l'adorent, on fait tout avec Pilou, on chasse le loup sous le lit, on va à la pêche aux crevettes, on joue aux polly pockets, il cède à tout et ne gronde jamais. C'est l'oncle-gateau, le grand frère, le cousin-magique) Il y a quelques années, mon neveu avait déjà fait le même numéro: à un grand-oncle qui lui offrait un jouet, il avait opposé une moue déçue: "je l'ai déjà". On a beau pester contre ces parents qui gatent leurs enfants, il n'est reste pas moins difficile de s'empecher de faire plaisir à un enfant.