je me souviens

des carambars à 5 cts de francs, des ordinateurs sans disque dur, d'avoir appris une scène du Malade Imaginaire en compagnie d' Alexandra, juchées sur le toît de sa maison à Queens, l'époque où les faxs n'existaient pas, le générique de l'Ile Aux Enfants.

mardi, février 28, 2006

Drouot

Mon portable étant HS, j'ai écourté hier ma journée de labeur pour me précipiter chez Drouot. J'adore Drouot où tout est possible. Un poisson en cristal de Baccarat pour 25 euros, un piano en bois noirci sans preneur à 30 euros, et au contraire une théière en porcelaine de Paris à quelques centaines d'euros. Certains commissaires priseurs me sont particulèrement sympathique, tel M° A, toujours souriant, s'assurant même pour les plus modestes objets que toutes les personnes intéressées puissent jeter un oeil au lieu d'accélérer le mouvement. Inversement, d'autres commissaires priseurs invectivent les spectateurs-acheteurs.
-Allez, allez, mais qu'est ce que vous attendez ? Allez on se dépêche d'enchérir
Des habitués plaisantent avec les commissaires. Défile tout un bric à brac dont on ne voudrait pour rien au mode, on regrette un objet parti trop cher pour sa bourse, on manque de réflex pour un bibelot, Tout d'un coup apparait l'objet dont on a aucun besoin , pas la place chez soi et avant avoir eu le temps de rélêchir, on est légalement devenu propriétaire du bien. Trop tard pour se demander comment ramener cela chez soi. Hier, j'ai ramené une console Louis XVI avec dessus en marbre. Grand succès dans le métro bondé, surtout quand je suis descendue de la rame et que l'un des pieds de la console s'est détaché et est tombé entre les jambes des voyageurs en transit entre le quai et le wagon. PtiPilou aurait préféré une console de jeux Playstation ou une Freebox mais il a su se montrer enthousiaste et s'est tout de suite attelé à la tache de recoller le pied.