je me souviens

des carambars à 5 cts de francs, des ordinateurs sans disque dur, d'avoir appris une scène du Malade Imaginaire en compagnie d' Alexandra, juchées sur le toît de sa maison à Queens, l'époque où les faxs n'existaient pas, le générique de l'Ile Aux Enfants.

samedi, janvier 30, 2010

bonheur conscient

Dans je ne sais plus quel livre, la narratrice se souvenait "nous étions heureux et ne le savions pas". J'y pensais hier matin où pendant que Babychon gazouillait, nous trainions au lit, tous les trois avant de nous lever, tard, et d'aller travailler, sans hâte. Nous étions bien et prenions le temps de vivre, Babychon faisait des bisous, c'était le bonheur et nous le savions.

mercredi, janvier 27, 2010

amertume

Je rentrais hier de la crèche avec Babychon quand au dernier carrefour nous avons croisé un jeune couple dont la femme a souri avec attendrissement à Babychon. L'homme ressemblait à P au point que je n'ai pu m'empêcher de le dévisager. Je resterais avec le doute si la ressemblance ne portait pas sur P...des années 90. Incidemment, le 31 décembre, j'ai envoyé un message à P. pour son anniversaire. Aucune réponse. Je me souviens que la dernière fois que nous nous sommes parlé, c'était peu après le septembre 2001, c'était naturellement lui qui appelait, comme toujours, bien que toujours ait été rarement parce que justement, je n'appelais jamais. Il était parti, laissant derrière lui des mots trop douloureux et je ne lui courerai pas après. Il était parti, il ne m'aimait pas assez pour rester ou pour désirer que je le suive et s'il avait envie de me parler, il fallait qu'il vienne vers moi.

jeudi, octobre 29, 2009

Hopital Cochin

Je suis allée voir ma maman hospitalisée pour examens à l'hopital Cochin, où j'ai passé un mois il y a déjà tant d'années. Et j'ai été presque surprise de constater que ça ne me faisait rien, tout au plus un agaçant pincement de coeur en me disant que j'aurais aimé pouvoir en parler avec Paul.

dimanche, mai 24, 2009

chagrin d'amour dure toute une vie

Mon amie Agatha a des peines de coeur. Elle n'arrive à se séparer de son copain avec qui elle n'est pourtant pas heureuse. Je passe des heures au téléphone à écouter ses doleances, qui prennent souvent des chemins de traverse tortueux, pendant que Lupit hurle son indignation de ne pas être mon sujet d'attention unique. Est-ce pour cette raison, je pense bcps à mon premier amour, amour amer qui me laisse encore un gout de cendres dans la bouche.

mardi, novembre 11, 2008

11 novembre, je me souviens

Plus j'avance en âge, plus je pense à ces générations sacrifiées qui nous ont précédés, et dont si peu nous reste. Je ne sais presque rien de mon arrière-grand-père Toréton, si ce n'est qu'il était épicier dans un petit village normand, qu'il avait 54 chemises, une pour chaque semaine de l'année. J'ai même oublié son prénom, un prénom bien de l'époque. Lui et mon arrière-grand-mère eurent trois enfants, ma grand-mère Yvonne née en 1911, son frère Fernand, et un autre enfant, mort bébé d'une méningite, dont restait une photographie, prise alors qu'il n'était plus et qu'il semblait dormir. De mon père qui parle si peu, j'ai appris ce détail sans doute trop atroce pour avoir été révélé avant: dans sa dernière lettre du front, mon arrière-grand-père écrivait: "c'est la fin. On nous a distribué des baillonnettes et je sais que jamais je ne pourrais en enfoncer une dans le ventre d'un homme". Ce furent les dernières nouvelles que sa femme eut de lui, son corps ne fut jamais retrouvé. En pensant à cet homme qui ne pouvait concevoir de tuer même pour sauver sa vie, à la boucherie que sont les guerres, j'en pleure.

dimanche, septembre 28, 2008

I never do learn

Mercredi j'ai reçu un message sur gmail demandant confirmation que ma cousine Anabelle était bien mon "amie" sur Facebook. J'en ai été heureuse limite flattée, mes cousines en général n'ayant jamais montré le moindre intérêt pour moi au contraire de ma soeur plus agée donc plus intéressante jusqu'à hier où j'ai enfin eu le temps de me connecter à gmail et de constater qu'Anabelle était amie avec David, le frère du mari de ma soeur. Personnellement j'ai vu David deux fois, dont au mariage de ma soeur. J'ai donc été très déçue d'avoir cru quelquepart compter pour Anabelle, que je vois une fois par et qui est venue à mon mariage en tongs. Devrais-je perdre à tout jamais toute naîveté, toute parcelle d'espoir de compter un jour pour quelqu'un à part mes parents, mon mari, mon frère et mon fils ?

mardi, août 12, 2008

Je veux m'en aller

Je veux m'en aller parce que je souffre, physiquement et moralement, et qu'il ne fait rien. Rien parce qu'il ne sait pas quoi faire, même pas me demander comment je vais, comme si peu lui importait. Il parait que non, sauf qu'il met tout cela, ma douleur et mon besoin de m'échapper, entre parenthèse. Il s'enfouit la tête sous terre jusqu'à ce que les choses se règlent toutes seules. Je m'en irais, si l'appartement ne m'appartenait pas.

lundi, août 04, 2008

journal d'une séparation

Aujourd'hui j'ai retiré mon alliance, je me demande combien de temps Chéri va mettre à s'en apercevoir. C'est symbolique et médiocre. Je l'ai prevenu voilà quelques semaines que si nous ne nous séparions pas maintenant, on le ferait plus tard. Tôt ou tard il s'en rendra compte. A son égard, je me sens dénuée de tout sentiment. Je sais qu'il souffre quand je lui parle de séparation - l'autre nuit, je lui ai fait une de mes scènes, où j'ai fini par mettre mon bras sur son torse et il m'a dit que son coeur battait fort de se sentir de nouveau - et pourtant je ne me sens pas coupable. Nous dérivons l'un loin de l'autre, et je suis seule à m'en apercevoir pour l'instant. J'ai beau le lui dire, il ne veut rien voir. Ne sait pas quoi faire pour m'aider alors ne fait rien. Est-ce ça l'amour ?

jeudi, mars 06, 2008

demain je serai maman

L'accouchement est provoqué demain matin. J'aurai jusqu'au dernier moment espéré que Bébé viendrait tout seul avant. J'ai l'impression qu'on me vole d'une partie de mon accouchement, ça ne devrait pas se passer ainsi. JE suis censée avoir des douleurs, attendre 2 heures que les contractions soient espacées de 5 min, récupérer Fred, filer à la clinique. Et au lieu de celà, nous allons nous y rendre un jour précis, une heure précise, comme pour une opération. Ca me contrarie. En même temps, je ne veux pas lâcher ce bébé. Ca va me manquer de le sentir bouger en mois; j'ai tellement aimé cette sensation. Au lieu d'avoir l'impression d'être sur le point de recevoir qqch de nouveau, de devenir une nouvelle personne, j'ai une impression de perte. Je me dis "dernière nuit avec Lupit dans mon ventre, dernières fois que je le sens bouger" Pourquoi suis-je si négative? Et je suis morte de peur. I am in no hurry to be a mom, I will miss feeling Baby move inside. It's strange, instead of thinking I'm on the verge of becoming stg new, of receiving stg, I feel like I'm going to loose stg.

mardi, mars 04, 2008

J+1 ou J-3

Finalement, nous ne sommes toujours pas parents. Voilà un mois, la naissance était imminente, pouvait se produire dans les deux jours. J'ai tremblé que Lupito naisse en février, surtout les 15 premiers jours, ensuite je n'y croyais plus. J'avais quelque appréhension pour le 29. Une de mes amies en quête d'originalité à tout prix me dit qu'elle, elle aurait aimé. Franchement, même si ça l'est, je trouve injuste que ce bébé n'ait pas de véritable anniversaire trois années sur quatre. Quand même ! Peut être que justement, un jour, il me le reprochera. On verra bien. Le jour J est arrivé lundi, sans que je le craigne vraiment. La vérité est que le soir, quand j'ai des contractions, je ne suis pas fière. J'ai peur. Je ne me sens pas prête mais en fait, j'ai peur de l'accouchement. Au plus tard, il sera déclenché vendredi. Ca me déplait l'idée qu'on le provoque. Ce n'est pas comme ça que ça devrait se passer. Je devrais avoir des douleurs la nuit, réveiller PtiChéri, attendre d'avoir des contractions espacées de 5 min depuis 2 heures, filer dans la nuit. Ou perdre les eaux. Alors qu'avoir rendez-vous, comme pour une opération, non, ça manque de mystère. On connaît déjà le sexe, on a une idée de la taille, et on connait la date. Manque plus que la couleur des yeux. Lupito, je compte sur toi pour naître jeudi soir, tout seul. Je n'ai pas envie d'accoucher. J'ai peur. Et la sensation de cette vie dans mon ventre quand bébé bouge va me manquer.

samedi, février 09, 2008

Regrets, le temps perdu jamais retrouvé

Au tout début, je me voyais utiliser ce blog comme journal de grossesse, j'imaginais les posts hedbomadaires et voilà que j'en suis déjà à 8 mois sans avoir rien écrit. L'obstétricienne m'a prévenue mardi dernier, Bébé est très bas, je peux accoucher d'un moment à l'autre, entre maintenant et dans 10 jours, sauf que Bébé devait naître le 3 mars, pas en février, déjà que je trouvais mars un peu tôt et que nous étions ravis d'attendre un petit poisson. Depuis, je ne décolle plus du canapé. J'essaie de rester debout le moins possible, je ne parle même pas de descendre acheter de quoi me restaurer. J'ai des crises d'angoisse à l'idée de devoir me rendre au cours de prépa à l'accouchement, voire au prochain RV avec l'obstétricienne qui est toujours en retard au moins d'une heure et moi, rester assise une heure sans parler du trajet en métro, j'ai bien peur que cela ne me déclenche l'accouchement. Je fais une vraie fixation sur mars. Et pas le 29 février.

jeudi, août 09, 2007

anniversaire de mariage

Tout est dans le titre. Ce soir, je quitte par le train de 17h05 le bled dans lequel j'exerce la semaine mes talents de consultante depuis des mois et je retrouve Ptipilou. Finie la cuisine répétitive du Campanile - où par ailleurs le personnel est fort sympathique. Et vendredi soir nous sommes en vacances !

mercredi, août 01, 2007

souvenir d'un premier chagrin d'amour

Par deux fois cette nuit j’ai rêvé que je rencontrais Michel P, avec qui j’ai passé ma dernière année d’école de commerce. Dans cette section spécialisée en finance de marché, il y avait majorité d’hommes. Sans doute loin d’être le plus séduisant, mais finalement très peu d’hommes m’ont jamais paru des apollons, j’étais très attirée par lui, sa très grande taille, sa culture, sa solidité, son assurance. Nous travaillions toujours ensemble, effectuions tous nos travaux de groupe ensemble lors du premier trimestre, très chargé en cours. Même pour les professeurs, nous étions ensemble. Le jour où, pour me remercier de quelque minuscule attention, il me dit « tu es comme une sœur pour moi », j’eu la confirmation qu’il ne m’aimait pas. A Noël, il partit pour les vacances en Californie. Devait suivre un stage de trois mois, pour tous les deux à Paris. Il ne me téléphona jamais des Etats-Unis. Nous déjeunâmes ensemble une malheureuse fois. Ce fût mon premier chagrin d’amour. Le troisième trimestre fut desespérement vide. Peu de cours, peu de projets de groupe. Je pleurais tous les jours sur le chemin en rentrant chez moi. Toutes mes camarades me voyaient partir m’installer dans le Sud avec Michel, et je savais les chances nulles. Michel dût partir du jour au lendemain dans le Sud sans me dire faire ses adieux, son frère aîné qui dirigeait l’entreprise familiale s’étant tué dans l’incendie d’un entrepôt. Je téléphonais encore à Michel deux ou trois fois, par fierté, pour ne pas montrer que je savais ne pas être aimée en retour et cessais, par orgueil. Il ne serait pas dit que je me serais accrochée à un homme. S’il n’hésita jamais à me rappeler après avoir eu un de mes messages, jamais il ne me téléphona spontanément. Je ne le revis jamais. Pendant des mois, en pleine dépression, sans job, je pleurais, pensant à lui, en écoutant Watercolors in the rain Quinze ans plus tard, grâce à Google, je trouvais son adresse mail et lui envoyais un message auquel il répondit rapidement. J’en envoyais un second qui resta sans réponse. Je pensais à lui les quatre fois où mon époux et moi nous rendîmes chez sa sœur, dans la ville où vivait Michel. Je le cherchais du regard au coin de chaque rue, et ne le rencontrai jamais. La dernière fois son nom ne figurait plus dans l’annuaire. Pourquoi rêver par deux fois de lui la nuit dernière ? Google ne m’apprit rien cette fois. Il ne pensa certainement plus jamais jamais à moi. Ainsi est la vie. On est rarement aimé en retour.

mardi, juillet 10, 2007

travail à plein temps

Je travaille la majorité de la semaine en province, à St Perdu les herbes, loin de tout. RV chez la gynéco, coup de chance, j'ai réussi à obtenir un RV le jour où j'étais censée effectuer des tests pour le bureau d'étude, faire ma note de frais, appeler la mutuelle pour déterminer la raison pour laquelle les frais de Ptipilou n'étaient pas rembourser, établir la liste des frais en question à partir des photocopies, rédiger le courrier. Faire les analyses de sang demandées par la gynéco implique de jongler avec mon emploi du temps. Trouver dans la liste de la gynéco un toubib travaillant en aout et prendre RV pour l'échographie de 12 semaines d'aménorrhée. M"apercevoir que l'écho doit être faite à une date précise, quelques jours après mon départ en congés. Essayer de repousser mes congés car rien ne sert de devoir rester à PAris jusqu'à l'écho. Essayer de repousser les congés de Ptipilou. Vérifier auprès de la mutuelle qu'elle prend en charge le dépassement de 90 euros par rapport au tarif sécu de 40 euros. Renvoyer le formulaire de la maternité dans les 15 jours pour rester pré-inscrite. Lire les instructions de la maternité. Lesquelles implique de filer à la maternité dans les 15 jours qui suivent l'écho, soit pendant mes congés, avec le résultat, carte vitale, pièce d'identité, analyses diverses, sous peine d'être radiée. Demander à Ptipilou de retrouver la demande de congés au bureau. Acheter mon billet de train. Réserver mon taxi. Tenter de réserver une place en crêche. Il parait que c'est déjà trop tard. Qu'on doit réserver dès quelques jours de retard de règles. L'infirmière de labo d'analyses m'a stressée en me demandant qui était mon obstétricien. Je n'en ai pas, je suis inscrite à la maternité directement. Est-ce que je devrais chercher un obstétricien ? Etre enceint est un travail à plein temps. Je travaille déjà plus qu'à plein temps avec mes déplacements.

mercredi, juillet 04, 2007

A load off my mind

Je suis allée voir la gynéco recommandée par mon médecin traitant. J'étais hyper stressée, avais toute une liste de questions à poser. Elle s'est montrée alarmiste: quoi, enceinte d'un mois (plus joli que 6 semaines d'aménorrhée), et je n'étais pas encore inscrite dans une maternité ? Mais, puis qu'il serait trop tard après la consultation, il fallait que j'appelle ce matin à la première heure, et non, elle n'en avait pas vraiment à me recommander. Sauf que ce matin à la première heure, j'étais dans le train pour St Etienne que j'ai d'ailleurs failli rater. Après avoir tenté en vain de joindre 5 maternités, être tombée sur des boites vocales saturée et des lignes qui sonnaient dans le vide, j'ai enfin pu me pré-inscrire à ND du bon secours. C'est là que je suis née. It's a load off my mind.

dimanche, juillet 01, 2007

nous sommes enceintes

"Nous sommes enceintes, nous sommes enceintes" chante Ptipilou. Nous sommes surtout fous de joie après beaucoup de déceptions. Pas facile quand on est consultante donc souvent absente en mission au moment crucial, qu'on a dû attendre de se faire opérer d'un kyste de l'ovaire, et que l'on ne veut pas que son enfant naisse l'hiver. Et que l'on a désormais 39 ans. Cette fois, dès juin, on s'y est mis, pendant notre séjour à Monaco. Les mauvaises langues diront que comme il pleuvait, il n'y avait rien d'autre à faire. Bébé devrait arriver vers le 3 mars et je suis démunie. Je n'ai pas de gynéco, il faudrait que j'appelle pour réserver une chambre en maternité.... Il nous est très difficile de ne pas l'annocer à la terre entière mais nous préférons attendre le troisième mois pour être sûrs que bébé va bien. Ca va nous changer la vie.

samedi, juin 23, 2007

Lupito ou lupita

Depuis une semaine, je compte les jours. Il commence à y avoir de bonnes chance que cette fois-ci soit la bonne. Je compte les mois: début mars, c'est un peu tôt mais depuis le temps que nous essayons en vain, et je ne me fais plus si jeune. J'écris les prénoms potentiels sur des feuilles de papier. Bientôt je ne penserai plus qu'à ça si, si seulement ça pouvait être vrai. Nous commençions à desespérer. Mais où va-t-on mettre ce bébé dans notre petit appartement ?

jeudi, juin 07, 2007

Pate de dattes

Nous avons quitté ce matin Monaco pluvieux pour Montpellier. Le petit Théo n'a pas voulu nous dire au revoir, au moins il n'appelle plus Ptipiou Papi. Arrivés à Montpellier, nous avons offert du café ramené du Lac d'Atitlan aux parents de Ptipilou ainsi que de la pâte de dattes trouvée un jour comme ça chez Ed, au moment du Ramadan. Les parents de Ptipilou font parfois des makroudhs fourrés à la pate de dattes, plus beaux que ceux des patisseries orientales, délicieux et cuits au four plutôt que frits. Je pensais ne pas aimer mais dépuis que j'ai gouté le leurs, j'ai changé d'avis. Depuis que je connais Ptipilou, ses parents nous ont fait une fois des makroudhs. C'est d'ailleurs bien la seule fois que je les ai vus se disputer, au sujet de la meilleure façon de procéder. Le père de Ptipilou a même fabriqué un appareil à couper les makroudhs afin qu'ils soient bien qualibrés. Au moment où nous avons sortis le kilo de pâte de dattes, les parents de Ptipilou se sont tordu les mains: ils avaient passé la matinée à fabriquer la pate de dattes: denoyauter les dattes, vérifier qu'elles ne contiennent pas de petits vers, les écraser avec du zeste de citron, un peu d'huile, du safran et de la cannelle. Ils étaient délicieux

mercredi, juin 06, 2007

monaco

il pleut toujours. Angine presque guerie pour nous deux et Théo appelle enfin Ptipilou par son prénom et non plus "Papi", enfin, il a un peu de mal Demain matin nous partons pour Montpellier chez les parents de Pilou. Yippee yeh.

mardi, juin 05, 2007

monaco

Nous effectuons notre visite annuelle désormais annuelle depuis la naissance de Théo à Monaco chez la soeur de Ptipilou. Comme dirait mon autre belle-soeur, "j'ai 2 belles soeurs idéales, l'une est adorable et l'autre habite à 800 km". La soeur de Ptipilou n'a pas mauvais fonds mais elle a le don de me taper sur les nerfs. En plus, il pleut un jour sur 2. Jeudi nous partons...chez les parents de Ptipilou. Je cache ma joie. L'amour a un prix

vendredi, juin 01, 2007

In memorian Cécile

Ma tante Cécile est décédée le 29 mai des suites d'une longue maladie. De la famille de mon père - c'était la femme d'un de ces frères, c'était la plus gentille. Je pense même qu'avec elle, mon oncle était vivable. Je n'ai presque aucun souvenir d'elle, il n'y a presque jamais eu de vacances ensemble chez mes grands-parents, ma mère a rompu les ponts avec la famille de mon père, pour tout un tas de raisons. La famille de papa n'était pas chaleureuse, ses frères et soeurs intéressés,...assez sans coeurs, capables de dépouiller leur propre mère. Je leur en veux, surtout aux frères de papa. Je ne garde de Cécile que de bons souvenirs cependant. J'ai passé des vacances chez elle et mon oncle un été, mes parents partis au Mexique. Leur fils que je n'ai vu que 5 fois en 23 ans est une synthèse troublante de ses parents. En le regardant, on voit à la fois son père et sa mère, c'est bluffant. Mon frère m'a appris être allé voir Cécile avec notre père un samedi, il y a 2 ou 3 mois. J'aurais aimé y aller. D'un autre coté, bien que je ne l'ai su à l'époque, j'aurais de mon propre chef été rendre visite à Cécile si je n'avais eu peur de la peiner, de lui montrer que pour moi la fin était proche. Il y a deux ou trois ans, mon oncle a appris qu'il était atteint d'un cancer de la prostate non opérable. Puis sa femme d'un cancer des ovaires. Cécile a subi de multiples opérations, chimios jusqu'à récemment un voyage de la dernière chance en Italie, chez un toubib français radié de l'ordre et réfugié à Rimini. Elle qui ne tenait plus assise y a subi un traitement non homologué. Tant qu'elle a eu assez de force,elle et Jean-Louis ont voyagé pour profiter du temps qui leur restait. Ma tante Cécile au prénom si doux, que la terre te soit légère.

dimanche, mai 27, 2007

un cadeau dont on se passerait

Le C.E de ma boite ayant décidé d'organiser sa fête annuel le jour mon anniversaire, j'ai réussi à y trainer Ptipilou et ai réussi à lui faire comprendre qu'il était attendu qu'il fasse en sorte qu'on me chante "joyeux anniversaire". Ses collègues y ont mis l'enthousiasme attendu, le DJ a fait une annonce, tout allait bien. Le stagiaire de son service - très mignon, bien dix ans de moins que moi, mais ça il ne le sait peut etre pas, et...accompagné de sa copine - a même un peu flirté avec moi en présence de Ptipilou. C'était parfait. Sauf que nous sommes rentrés vers 2h du mat, pour partir le lendemain en normandie. Départ prévu: entre 6h et 10h. Départ réel: 11H45. Arrivés à destination: à 17h avec en plus mal de gorge qui au cours du week end de 4 jours a dégénéré en angine au point que nous nous sommes retrouvés à traverser le Cotentin pour trouver un toubib et surtout une pharmacie de garde dimanche. Antibio, cortisone, sirop, comprimés...et arrêt maladie. Pendant trois jours j'ai été pratiquement sans voix. Terrible pour une bavarde comme moi. Le lundi, j'avais une mission où j'allais devoir parler, ce qui allait être dur. Finalement, j'ai décidé d'y aller, notamment en raison de l'impact sur ma prime mensuelle. Ca a été dur, surtout que nous sommes rentrés en un temps record du Cotentin - 4 heures - mais à minuit tout de même. Le temps que je me connecte à ma messagerie pour répondre un mail bien senti à un collègue ennemi parano qui me cherche noise mais c'est une autre histoire, il était une heure du matin et Ptipilou frissonnait au lit avec 39°. J'ai passé toute la nuit à me réveiller, me demander si j'allais aller travailler, si Ptipilou devait aller chez le toubib. Finalement je me suis occupée de trouver la carte de sa mutuelle, l'adresse de notre médecin à l'autre bout de PAris, de fil en aiguille, il était tard, et j'étais stressée à l'idée d'avoir raté le train de 8h27 pour Marly le Roi, j'allais devoir attendre celui de 8h42. Je monte donc dans le train de 8h42 qui passe Argentières, Pont Cardinet, Colombes... et tout d'un coup, le doute: ai-je pris le bon train ? En fait, non, je m'étais mélangé les pinceaux entre deux clients et filais vers le nord. J'ai dû prendre retourner à mon point de départ St Lazare, prendre un train pour st cloud, et de là un taxi, qui, le temps de l'attendre et qu'il se perde dans Marly m'a déposée chez le client plus tard que si j'avais attendu le train. Et le lendemain, train de 7h pour St Etienne. Au moment où j'allais partir, Ptipilou a mal à la gorge. Je cherche les comprimés d'Oropivalone dans mon vanity case pour les partager avec lui, je vérifie que j'ai bien les antibiotiques, le chargeur du téléphone portable, l'ordinateur portable et sa batterie, le billet de train, la carte bleue... Je fais mon petit calinou à Ptipilou et file. Arrivée Gare de Lyon, je réalise que j'ai laissé le vanity à la maison. J'en suis quitte pour racheter affaires de toilette. P, un collègue m'apporte un chargeur le lendemain. Ptipilou en arrêt maladie me propose de se rendre au bureau apporter mon vanity à P. Franchement, ça m'aurait arrangée pour les antibiotiques mais il est malade lui aussi, je refuse. Et aujourd'hui, j'ai toujours mal à l'oreille.

mercredi, mai 09, 2007

Rêve

Je dors. Je rêve d'Ex-Petit Copain qui m'envoit un mail m'informant qu'il a changé de cabinet d'avocat et m'envoit sa nouvelle adresse. Je me dis que c'est drôle, justement le jour où je retrouve son numéro de téléphone. (Qui est trouvable sur internet avec phonebook). Le mail devient une plaque de pierre calcaire que l'on (quelqu'un est avec moi, Ptipilou ? )doit trainer sur quelque distance. Je me dis, typique de lui, il ne me contacte que parce qu'il a besoin de moi. Et en plus il faut faire attention à ne pas trainer la pierre qui risquerait de s'user. Je me réveille. Le lit est vide. Il est 6h. J'appelle Ptipilou qui avait mal au ventre et est parti s'installer sur un canapé dans le salon où il s'est endormi. Je déteste ces rêves.

mardi, mai 08, 2007

Humeur jeteuse

Je jette. Je n'en peux plus de crouler sous tout, papier, bibelots, livres, vêtements, nappes, fleurs séchées, bulbes d'amaryllis. Je jette des centaines de feuilles. Je jette même des livres (1). Cette exposition aux vestiges du passé me rempli de douleur. J'ai gardé de nombreux documents de mes postes précédents. Pendant des années, je n'ai réussi à décrocher que des CDD, et à chaque entretien il me fallait décrire de façons convainquante mes postes précédents. Je jette, je veux faire place nette dans mon salon (4). Et surprise, dans un recoin, sur un bloc de post-it fuschia recouvert pendant des années par un autre bloc de papier, j'ai trouvé, à coté des résultats d'un tirage du loto, de l'adresse mail du syndic, de références de livres, un numéro de téléphone. Celui d'ex-Petit-Ami. La dernière fois que j'ai retrouvé son numéro, je l'ai jeté. C'est en effet à lui de m'appeler, pas à moi. C'est lui qui a besoin de moi. Enfin, avait besoin de moi. Il m'avait toujours rappelée, parfois après un an ou deux de silence. La dernière fois qu'il m'a appelée, c'était en septembre 2001, je m'en souviens car j'étais encore sous le choc du 11 septembre. Là, je crois que je n'entendrais plus parler de lui. Ca doit être ce qui me peine. D'ordre général, je ne supporte pas l'idée de ne plus revoir les gens. Surtout ceux qui ont compté (5). Mais lui, ça frise l'insupportable. Et non, il est hors de question que j'appelle. Le besoin n'est pas de lui parler, c'est de savoir qu'il a besoin de moi. Et si je tombe sur une voix féminine ? (1) Je n'avais pour l'instant jeté qu'un seul livre, en tous cas qu'un seul livre non scolaire (2)acheté. Il s'agissait de "Indo-Européanité", enfin un titre dans ce genre. Sur les recommandations de mon ami Olivier B, je m'étais rendue dans une librairie spécialisée me procurer ce ramassis de propos affirmant la supériorité de la "race Indo-Européenne" (Aryenne). J'avais rencontré Olivier en Allemagne. Il ne ressemblait pas aux autres garçons et je n'avais pas d'amis. Il habitait Strasbourg, moi Paris. Quand il s'est installé à Paris, je suis partie à Lille. Il n'y avait aucune romance entre nous mais quand je suis revenue sur Paris, il vivait avec Karine, qui n'a toujours traitée comme si j'étais autant son amie à elle. Nous nous sommes même vues toutes les deux sans lui à une occasion, je ne me souviens pas laquelle. Et pourtant, je trouvais à Karine un coté mesquin et égoïste gênant Mais pourtant c'est surtout ses théories à lui qui ont fini par me repugner le plus. Soutenir que les mutilations sexuelles subies par les femmes en Afrique ne devaient pas cesser au nom de la tradition, par exemple. Et puis, je suis partie deux semaines en Inde. En rentrant, j'ai trouvé un message d'eux me demandant de les rappeler au plus tard le jour même. Je suis tombée sur leur répondeur, je crois que j'ai oublié de spécifier que j'avais été absente. Je me suis demandée si'ils se mariaient. Ils ne m'ont jamais rappelée. J'ai toujours pensé qu'ils avaient été vexés de penser, à tort, que j'avais attendu le dernier jours pour les rappeler, et cela m'était égal. Je ne me souviens plus si j'ai été invitée à leur mariage. Par une amie commune rencontrée elle aussi en Allemagne, j'ai appris qu'ils avaient eu une petite fille. (2) Lors de mon dernier déménagement voilà huit ans, j'ai dû jeter un livre d'un de mes profs de macro économie d'Assas, Alain Redslob (3), livre dont l'achat était obligatoire pour passer un partiel qui devait porter quelques questions sur des chiffres que nous ne trouverions que là. Je n'ai certainement rien retenu du livre et comme personne n'a pu ni me l'emprunter ni me le voler, il a fini à la poubelle (3) j'ai encore ses polys, c'est dire si je suis conservatrice. A leur lecture, mon père, rendu furieux par leur contenu peu pédagogique, s'était exclamé que des profs pareils, il faudrait les fusiller. Je me souviens surtout qu'il s'était décrit comme Bac+13. (4) Où se trouvent encore des cours de DECF appartenant à Olivier. Si je savais où il habite désormais. (5) En fait, pas Aleksander

dimanche, mai 06, 2007

Mes nièces, pourvu qu'elles ne grandissent pas trop vite

PetiteFleur, la fille de PoshBichou, m'a dit à plusieurs reprises: "Katioschka, je t'aime. " A Noêl, pendant la messe, elle se pelotonnait contre mon manteau en fausse fourrure beige en me caressant la main. Maï, mon autre nièce, a dit à PtiPilou l'autre jour "Je t'aime bien, et Katioschka aussi". A défaut d'avoir une soeur qui m'aime. I should count my blessings instead of crying over what I'm missing.

Les déceptions ne sont pas toujours là où on les attend

Elles peuvent être pire que prévu. Quand j'ai énuméré à Ptipilou ce que je souhaitais pour mon anniversaire avant-hier, sans mentionner le coup de fil espéré d'Ex-petit-copain, il m'a prévenu que le plus difficile concernerait Posh-Bichou. "C'est dur de changer les gens". J'oublie qui m'a écrit un jour "le pire n'est jamais décevant"

samedi, mai 05, 2007

Robots ménagers et cadeaux

Pas parce que je vieillis, mais à cause des cadeaux. Je peux compter sur les doigts d'une main les cadeaux dont je me souvienne qu'ils m'aient fait plaisir. Je hais les cadeaux. Il y a 15 ans ma mère m'a offert un robot ménager. J'étais furieuse: depuis des mois j'en voulais un mais aucun ne remplissait les conditions très strictes. Je le lui ai rendu. Il y a 5 ans, PtiPilou m'offre un robot ménager, un Rowenta qu'il avait payé cher, entre 11OO et 1300 FRF. Une horreur, un monstre enorme et moche que j'ai détesté immédiatement, surtout qu'un robot ménager, outre le fait que c'est aussi romantique qu'un épluche-légume, je voulais choisir mon robot. J'ai tellement détesté cet engin que je ne l'ai pas utilisé plus de 10 fois, jusqu'à ce que le moteur brule l'an dernier un jour où je tentais de réduire du pain en miettes pour faire du gazpacho. Evidemment, l'engin n'était plus sous garantie. J'avais beau haïr l'engin, compte tenu du prix, c'était rageant. Une amie à qui je racontais l'histoire en insistant sur le fait que je voulais pouvoir un jour choisir mon robot, voulant me faire plaisir m'a encore offert un robot ménager que j'ai évidemment rendu à Darty contre un avoir. L'avoir expire le 20 mai. Nous nous sommes donc rendus Ptipilou et moi au Centre Commercial des Quatre Temps pour essayer, en vain, de faire prolonger l'avoir. Passant devant Séphora, nous rentrons et je regarde s'ils ont Lily Dior. Ptipilou pris au piège bredouille que Dior de fait plus ce parfum et qu'il m'en a acheté un autre, également en dominante muguet. La haine. Déjà, à la base, devoir indiquer une idée de cadeau auquel je ne tiens pas tant que ça, me déprime, (si j'avais voulu ce parfum, je me le serais acheté, d'ailleurs j'ai encore un flacon de J'adore non entamé depuis 2 ans, mais qu'en plus, je n'ai en fin de compte qu'un parfum qui n'est pas mon choix, en fait je préfère ne rien avoir. Pourquoi n'ai-je envie de rien ? Pourquoi rien ne me fait il plaisir ? Je hais les cadeaux, les anniversaires et noel. C'est vraiment trop déprimant.

wish list

Pour mon anniversaire imminent, je souhaite: un beau petit bébé (modèle sage, qui fait ses nuits) que ExPetitCopain m'appelle (Fat Chance, il a cessé après le 11 sept 2001, certainement parce que moi je ne l'appelais jamais spontanément. Ses coups de fils ne me manquent pas, juste le fait qu'il ait besoin de me parler. C'est PtiPilou qui est content) Que SoeurQuiACesséDeM'aimerQuandJ'aiAtteintSixAns me prouve que je me trompe, en m'appelant par exemple juste pour dire bonjour une fois par an. Une leçon de maquillage, pour savoir enfin ce qui me va. Que Belle-soeur renonce à fêter l'anniversaire de sa fille et donc ma nièce et filleulle le week end de MON anniversaire sous pretexte que mes parents seront absents plus tard. Une promotion, juste pour le titre, je ne veux pas changer de job, un appartement d'au moins cent vingt metres carrés dans le 7ème ( à défaut je me contenterais du Marais ) que l'appartement (celui de ci-dessus ou à defaut l'actuel) restent rangés en permanence. Bon, histoire de ne pas me retrouver sans rien, j'ai fait comprendre à PtiPilou qu'il pouvait se rabattre sur un flacon de LilyDior. Ce n'est quand même pas gagné d'avance. C'est pas beau de vieillir.

dimanche, avril 22, 2007

A voté

Ca y est, sur le fil du rasoir, à 19H45, dans mon ancienne école primaire rue de Moussy, j'ai voté, sans conviction, pour celui que, parmi les trois principaux candidats risquait le moins à mon avis de prendre de décisions dangereuses. Mon ancienne école primaire. En fait, je suis rentrée au CP puis CM1 rue de moussy. Je me souviens avec bonheur de ces années. Je visualise encore les salles de classe, le visage bon de mon instutrice de CM1. A chaque election, bien que j'ai changé de quartier, je retourne voter dans le 4eme et vérifie que le bac de grès avec de multiples robinets est toujours là. Aujourd'hui, il a disparu. Tristesse. A voté.

dimanche, avril 15, 2007

les fourmis

Ca y est, les fourmis sont de retour et envahissent la cuisine. Cela nous ramène deux ans en arrière, nous babysittions la petite Ma-y, qui n'avait alors pas deux ans et qui ne parlait pas encore beaucoup. Elle n'était pas bien rassurée devant ces petits tirets noirs qui circulaient sur le carrelage blanc notamment juste à l'entrée de la cuisine, nous la portions dans nos bras de la cuisine au salon. Qu'est-ce qu'elle était petite, mais tellement décidée, même si elle n'avait pas encore tous les mots pour exprimer ses intentions. C'était lors de ce week end qu'elle a laissé pour la première fois Ptipilou la porter. Nous étions sortis faire des courses, je les avais laissés tous les deux au Francprix pendant que je filais à la droguerie acheter du fil de laiton pour remonter le lustre en cristal acheté chez Drouot et demonté pour nettoyage. je les avais retrouvés devant le rayons des cacahuètes Ma-y déposant fièrement dans le panier les articles que Ptipilou lui montrait du doigt. Je ne sais pas lequel des deux s'amusait le plus mais ils étaient heureux tous les deux. Sur le chemin du retour Ma-y fatiguée avait levé ses bras vers Ptipilou en s'exclamant "dans les bras". Cela parait loin, Ma-y a déjà presque 4 ans ! Nous ne la gardons plus très souvent, la dernière fois étant en juin dernier avec son petit frère Jibou, huit mois alors. Elle me manque, comme PetiteFleur sa cousine de 6 ans et Talecito, 10 ans

lundi, septembre 18, 2006

Je suis au téléphone avec Elaine. Elaine et son époux Jean sont tous les deux hospitalisés depuis deux mois. Au moins, maintenant, ils partage la même chambre dans une clinique en province, à deux heures de Paris. Depuis que je l'ai appris, je leur passe un coup de fil deux fois par semaine. Ce soir, afin de les distraire, après m'être enquise des progrès de chacun, je raconteà Elaine notre visite au Musée de Minéalogie. La vérité est que Elaine et Jean sont plus bavard l'un que l'autre et aiment davantage

dimanche, septembre 17, 2006

un bon dimanche

Ptipilou et moi ne sommes partis nulle part en voyage de noces - à part chez nos parents respectifs - tout simplement par manque d'inspiration et de courage. Et c'est souvent ainsi pour de nombreux aspects de la vie. Mais cette fois je me suis secouée et j'ai trouvé le plan idéal: l'école de mines, hotel particulier contre le jardin du Luxembourg devenu musée de minéralogie, 4eme au monde par sa collection. Ptipilou en tant qu'ingénieur des mines n'a pu refuser. Ensuite un dejeuner dans un buffet chinois, avec même des sushis et makis - moyens mais peu importe -, puis je l'ai convaincu de remonter la rue de Grenelle pour visiter au passage quelques ministères. Le hasard mis celui de l'éducation nationale - belle façade, intérieur décevant avec son mobilier 80ies bon marché, et celui de la cohésion sociale, façade quelconque, intérieur magnifique, superbes boiseries, salon des glaces aux dorures, mobilier à la hauteur. Ne nous manquait qu'un petit café. A la maison deux coups de fil de Ptifrère nous attendaient: Marie notre nièce de 3 ans que nous avions babysitté avec Jibounet son petit frère d'un an, presque, jeudu nous réclamait à cors et à cris depuis. Elle avait exprimé son mécontentement en trouvant non pas nous mais ses parents dans leur chambre vendredi matin.

samedi, septembre 16, 2006

journée du patrimoine

Ce week end la France entière peut visiter son patrimoine public et privé. Tout le monde décortique le programme, fait ses choix, et........la queue. En 1993, j'étais alors encore célibataire, j'ai visité l'Elysée et Matignon. Trois heures d'attente, que je n'ai pas regrettées, mais que je ne referai pas. Quoique des surprises peuvent surgir. Une cousine éloignée a rencontré son ami l'an dernier justement en faisant la queue lors des JP. Trois heures, ça laisse le temps de faire connaissance. C'est sans doute justement pour cela que je n'ai jamais réussi à trainer PtitPilou pourtant si conciliant (Notre nièce 5 ans lui a récemment dit " je t'aime toi, parce que tu fais tout ce que je veux") à une visite. Le Louvre le dimanche, il est partant mais les JP, jamais. Je l'aime quand même, va.

jeudi, avril 06, 2006

Ni eau ni télé

Finalement, il semblerait que parmi les 50 chaînes proposées par Pfuiiit, on ait surtout TVBulgaria, TVRomania. Exit l'espoir de regarder la BBC. Je dis "semblerait" parce que notre télé étant en panne, nous avions l'habitude de regarder la télé sur le PC de Pti'Pilou. or, pour initialiser l'option télé sur la Pfuiiitbox, il faut commencer par la brancher sur une télé, puis sur le PC. Après examen attentif la fuite d'eau est dû au raccord bricolé entre 2 tuyau de diamètre légèrement différents. Visiblement ça suintait un peu avant sans que je ne m'en rende compte. Nous avons acheté de la pate Atmos réparation cuivre express. Hélas, le produit est toxique, et j'ai assez peu envie de boire de l'eau parfumée à l'atmos. Nous avons donc siliconé le bout de tuyau, avec grande difficulté, celui-ci étant pratiquement collé au mur. Question: la pate réparation express cuivre va-t-elle adhérer à la silicone.

vendredi, mars 31, 2006

vacances

Ca y est, j'ai appelé Pfuiiit qui m'a expliqué que si la Pfuiiibox ne marchait pas , il fallait que je teste avec une Pfuiiibox à emprunter à un proche. J'ai insisté, certes Bouny en a une mais j'ai autre chose à faire. Finalement, sur les conseils de la hotline, Pti'Pilou a demonté les prises FranceTelecom, trouvé un assemblage de fils et condensateurs dans la seconde, les a retirés. Et maintenant, nous avons de nouveau le téléphone. Progrès. L'entrepreneur est venu refaire le plafond et les murs de la salle de bains. Génial, sauf que n'ayant plus d'eau, nous ne visitons plus beaucoup cette pièce. Sauf que, entretemps, mercredi, la veille de notre départ pour Monaco où vit la soeur de Pti'Pilou, cherchant un cadeau pour Enzo, le neveu de Pti'Pilou, au dessus du placard des toilettes, j'ai accidentellement fait tomber une boite de pate à modeler. Je n'ai pas trouvé le cadeau mais la boite est tombée sur le tuyau principal d'eau alimentant l'appartement, lequel s'est mis à fuir. Jusqu'à minuit, nous avons tenté de réparer, en vain. Lever le lendemain à 4h30 pour attraper l'avion de 6h30 (c'etait le vol le moins cher). De retour samedi soir (après la manif CPE qui a brule/saccagé quelques commerces dans notre rue peu habituées à ces débordements), trop tard pour tenter les réparations. Lundi et mercredi, nous avons diné avec Salomé, une ancienne copine du Lycée Français de New York, de passage à PAris. Jeudi, Pti'Pilou est parti acheter des joints au BHV. Ca fuit toujours. Le lave-vaisselle et lave-linge sont pleins, je n'ai rien à me mettre. Et Pti'Pilou n'ayant pas eu le temps de s'en occuper, nous n'avons toujours pas la télé.

mardi, mars 21, 2006

rien ne marche

C'est les vacances - imposées par la chef de la chef de Pti'Pilou et il pleut et il fait froid. Pfuiiit ne marche pas - résultat des courses: plus de téléphone. En revanche notre télé qui ne fonctionnait pas depuis des années remarche et je capte internet par Wifi, c'était bien la peine de souscrire l'abonnement à Pfuiiit: internet + télé + téléphone !!! Trois ans et demi après un dégat des eaux qui a fait tomber le faux plafond de notre salle de bains, j'ai enfin réussi à faire venir le peintre. Lequel a un peu salopé le travail. Ayant noté que la douchette de la baignoire fuyait un peu, il l'a démontée et mal remontée: elle fuyait encore plus. Pti'pilou s'en est mélé et l'a définitivement cassée. Je hais les vacances en mars.

mardi, mars 14, 2006

On aura la télé en anglais

Nous avons, Pti’pilou et moi décidé de prendre un abonnement internet haut débit avec téléphone illimité et télévision. Pas pour réduire nos factures de téléphone, nous ne téléphonons presque pas, les quelques coups de fil à nos parents respectifs ne montent pas bien haut. Plutôt pour avoir internet en haut débit Pfuiit. Sauf que, juste après que nous ayons souscrit à l’abonnement en dégroupage total, j’ai ramené mon nouveau laptop à la maison et là, trop top, je captais un réseau wifi. Plus besoin de l’abonnement Pfuiit. Je fais ma recherche sur Internet « comment annuler un abonnement souscrit sur Internet dans les délais légaux de retractation des 7 jours » et charge Pti’Pilou d’aller envoyer mon courrier soigneusement rédigé en recommandé avec AR à Pfuiit. Et je croise les doigts. Rien sur le site de Pfuiit ne montre qu’ils ont reçu notre courrier. Notre demande d’abonnement est en cours. Hier, commencent les travaux dans ma salle de bain. Et ce qui devait arriver arriva, en l’occurrence la …Box, envoyée malgré mon courrier. Si j’avais été là, je l’aurais refusée mais bien sûr les peintres n’étaient pas au courant. Furieuse, je me fends d’un courrier incendiaire. Avant de l’envoyer, je recherche une nième fois sur le site de Pfuiit un numéro de téléphone que je finis par trouver dans…les conditions générales de ventes, au fin fonds d’une doc Acrobat. En passant par 0800….Question sur votre Facture, tapez 1 si vous avec un problème technique….Je finis par avoir une jeune fille au bout du fil, après seulement quelques minutes d’attente, laquelle me dit de lui faxer l’accusé de reception du recommandé ( que je n’ai pas reçu, je n’ai que la preuve de dépôt du courrier, je soupçonne Pfuiit d’avoir refusé le recommandé) à un numéro de fax qu’elle a bien du mal à m’indiquer. (Cherche-t-elle à me noyer ?). Résultat des courses, Pti’Pilou me demande de ne pas envoyer le fax. « Je ne peux pas te dire pourquoi, je ne le sens pas. On va finir sans téléphone. Ce sera chouette, on pourra se construire un site Internet… ». Bref, je renonce. Nous aurons Pfuiit. Et les chaines de télé internationales.

mardi, février 28, 2006

Drouot

Mon portable étant HS, j'ai écourté hier ma journée de labeur pour me précipiter chez Drouot. J'adore Drouot où tout est possible. Un poisson en cristal de Baccarat pour 25 euros, un piano en bois noirci sans preneur à 30 euros, et au contraire une théière en porcelaine de Paris à quelques centaines d'euros. Certains commissaires priseurs me sont particulèrement sympathique, tel M° A, toujours souriant, s'assurant même pour les plus modestes objets que toutes les personnes intéressées puissent jeter un oeil au lieu d'accélérer le mouvement. Inversement, d'autres commissaires priseurs invectivent les spectateurs-acheteurs.
-Allez, allez, mais qu'est ce que vous attendez ? Allez on se dépêche d'enchérir
Des habitués plaisantent avec les commissaires. Défile tout un bric à brac dont on ne voudrait pour rien au mode, on regrette un objet parti trop cher pour sa bourse, on manque de réflex pour un bibelot, Tout d'un coup apparait l'objet dont on a aucun besoin , pas la place chez soi et avant avoir eu le temps de rélêchir, on est légalement devenu propriétaire du bien. Trop tard pour se demander comment ramener cela chez soi. Hier, j'ai ramené une console Louis XVI avec dessus en marbre. Grand succès dans le métro bondé, surtout quand je suis descendue de la rame et que l'un des pieds de la console s'est détaché et est tombé entre les jambes des voyageurs en transit entre le quai et le wagon. PtiPilou aurait préféré une console de jeux Playstation ou une Freebox mais il a su se montrer enthousiaste et s'est tout de suite attelé à la tache de recoller le pied.

lundi, février 27, 2006

société d'abondance

Il y a 15 jours, j'offre de mignonnes petites barettes à ma nièce Isaure - 2 ans et demi -.
-Ca pique me dit-elle en refusant catégoriquement de les mettre. Ce qu'elle veut c'est un chouchou car elle a perdu le sien. Samedi donc, je lui offre un petit sac à main en plastique transparent contenant un assortiment de chouchous et élastiques à cheveux.
- c'est quoi ?
- un sac avec des chouchous, regarde !
- c'est joli
- c'est pour toi, tu les veux ?
- non, j'en ai déjà.
-Bon, et tu sais qui te les a achetés ?
- c'est PtiPilou !(PtiPilou est mon mari; mes nièces l'adorent, on fait tout avec Pilou, on chasse le loup sous le lit, on va à la pêche aux crevettes, on joue aux polly pockets, il cède à tout et ne gronde jamais. C'est l'oncle-gateau, le grand frère, le cousin-magique) Il y a quelques années, mon neveu avait déjà fait le même numéro: à un grand-oncle qui lui offrait un jouet, il avait opposé une moue déçue: "je l'ai déjà". On a beau pester contre ces parents qui gatent leurs enfants, il n'est reste pas moins difficile de s'empecher de faire plaisir à un enfant.

R.I.P

Aujourd'hui mon micro portable est mort. D'après la maintenance informatique, c'est grâve, pour le micro, pas pour moi puisqu'il y 15 jours j'ai réussi à obtenir- après avoir menacé de démissionner pour de faux - qu'on me commande un nouveau laptop. Bref, le vieux a senti le vent venir et s'est éteint à temps, quelle synchro. Et aujourd'hui je me sens démunie, on n'est rien sans micro. Pilou (mon amoureux-mari) m'a prêté le sien pendant la pause déjeuner. C'est ça, la communauté légale réduite aux acquets.

mercredi, février 22, 2006

Je hais les haut-parleurs des téléphones

Je n'ai rien contre les bureaux paysagers, rien même contre le terme "paysager" alors que dans nos bureaux, les fenêtres les plus proches de moi, à quelques 15 mètres, sont totalement obstruées été comme hiver par des stores. Non vraiment, je n'ai rien contre le fait de partager quelques jours par mois un loft, mon status de consultante m'éloignant heureusement la plupart du temps de nos bureaux, tant que les gens agissent de façon civilisée, ce qui n'est pas le cas dans la société pour laquelle je travaille actuellement. Je hais le bruit. Or, à notre étage, règne une compétition implicite: c'est à qui fera le plus de bruit, chacun à sa façon. Ca commence déjà mal avec la porte ouvrant sur le palier ouverte et fermée en moyenne toutes les minutes; l'open space est vaste et les photocopieuses sont à coté des ascenseurs) produit un cliquetis sonore à l'ouverture et un non moins agaçant retentissement en se refermant, les deux perceptibles même à trente mètres malgrès des boules Quies. La porte des toilettes - à dix mètres de moi - elle, ne produit qu'un long claquement. Passons sur les individus qui s'apostrophent à travers l'open space, les réunions informelles qui s'y tiennent ( des salles sont pourtant réservées à cet usage). Passons sur les téléphones portables qui diffusent la lambada et la lettre à Elise. (chez un de mes clients, il est interdit de laisser la sonnerie des portables, lesquels doivent impérativement être sur vibreurs. D'un autre coté, ce client est par ailleurs absolument odieux, mais au moins, chez lui, je peux travailler) Passons sur un de mes voisins qui visiblement cherche à détruire son clavier en écrasant violemment ses doigts dessus sous pretexte qu'il est en retard pour taper son rapport. "L'autre jour, j'ai cru que j'allais vous faire craquer" m'a-t-il avoué hier en souriant, sans pour autant se calmer. Passons sur la petite dinde dont les gloussements aigüs ponctuent la journée. Passons sur le RER qui passe sous l'immeuble faisant vibrer celui-ci. Passons sur l'homme de ménage qui passe l'aspirateur à 18h, Passons sur les grands nerveux qui tapotent leur bureau avec un stabilo, en général alors qu'ils soutiennent une conversation téléphonique exigeant une concentration qu'ils n'arrivent à atteindre. Tac-tac-tac. Tac-tac-tac. Comme si de jouer les métronomes en accéléré allait, en m'empêchant de réflechir les y aider. Mais le pompon, c'est les haut parleurs. L'usage s'est répandu de composer les numéros de ses interlocuteurs sans décrocher le téléphone, déclenchant ainsi automatiquement le haut parleur. "Dring, dring, dring, dring" jusqu'à ce que l'appelant décroche son téléphone, ou que sa mesagerie se mette en route, toute la journée. La championne hors catégorie c'est une nana - j'ignore tout d'elle - son nom, son service - qui, plaquée derrière sa cloison près de l'entrée de l'open space- ça doit être une petite chef pour avoir le droit à une demie-isolation - met systématiquement son haut parleur pour tous ses appels téléphonique, bien qu'elle n'ait personne avec qui les partager. Bien que cela me gène, je veux bien admettre que l'on puisse - très ponctuellement - avoir besoin d'écouter à plusieurs un interlocuteur téléphonique mais cette courge, non, c'est juste pour ajouter sa contribution à la pollution sonore du bureau. Je suis allée la voir - quand même, quand malgré mes boules Quiès j'entends à 20m une conversation, ce n'est tout de même pas normal ! Elle était là, l'air profondement ennuyé devant son poste pendant qu'un type lui débitait je ne sais quel boniment. Elle m'a regardée, l'air encore plus agacée, et a diminué le son sans prononcer un seul mot (d'excuse). A part ça, on est bien dans ce bureau, tant qu'on n'a pas besoin de bosser. C'est chauffé, il y a de l'eau minérale à volonté, un bureau pour deux (normal, nous sommes des consultants, nous ne sommes pas censé être au bureau souvent), internet, il y même le téléphone, c'est dire.

mardi, février 21, 2006

Grippe aviaire

Une amie attentionnée m'envoie l'adresse d'un site permettant de se fournir en masque protégeant de la grippe aviaire. Même pas peur, je n'attrape jamais la grippe "humaine", ce ne sont pas les poules qui vont m'effrayer d'abord. Des millions de personnes meurent tous les ans de la malaria, de la tuberculose dont on ne parle jamais et depuis quelques, on joue à se faire peur avec une hypothétique pandémie. Un peu de calme et réservons notre peur aux vrais dangers.